samedi 16 mai 2009

Une Parabole exprimant bien le rôle d'un CIQ et de son site Internet

Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu.
Il lui dit :
- Seigneur, j'aimerais savoir comment est le paradis et comment est l'enfer ?
Dieu conduisit le saint homme vers deux portes.
Il ouvrit l'une d'entre elles et permit ainsi au saint homme de regarder à l'intérieur.
Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde.
Et, au milieu de la table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l'arôme délicieux.
Le saint homme saliva d'envie.
Les personnes assises autour de la table étaient maigres et livides.
Elles avaient, toutes, l'air affamé.
Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachés à leurs bras.
Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et remplir une cuillerée.
Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères à leur bouche.
Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances.
Dieu lui dit :
- Tu viens de voir l'enfer.
Tous deux se dirigèrent alors vers la seconde porte.
Dieu l'ouvrit, et la scène que vit le saint homme était identique à la précédente.
Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût, qui fit encore saliver le saint homme.
Les personnes autour de la table étaient également équipées de cuillères aux longs manches.
Mais, cette fois, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient en riant.
Le saint homme dit à Dieu :
- Je ne comprends pas !
- Eh bien, c'est simple, répondit Dieu à sa demande, c'est juste une question d'habileté.
Ils ont appris à se nourrir les uns les autres, tandis que les gloutons et les égoïstes ne pensent qu'à eux-mêmes.
"L'enfer est souvent sur terre !!!"
Certain d’entre vous ont peut-être déjà lu cette histoire.
Mais, elle exprime bien la raisons d’existence d'un CIQ et du site Internet du CIQ

samedi 4 avril 2009

IMMOBILIER : la baisse est en route

Depuis quelques mois, le nombre des ventes de biens immobiliers a très fortement chuté et les quelques transactions arrivant encore à terme sont le fait de vendeurs acculés à la vente et qui concèdent des baisses de prix parfois importantes (15 à 20 %) par rapport à 2007 et 2008.

Or, ces baisses, qui ne s'étaient pas encore affichées sur le neuf, devraient se poursuivre et certains économistes attendent une baisse de 30 à 40 % par rapport aux prix de 2007, ce qui constituerait un juste retour à la raison, si l'on se réfère à la hausse de plus de 100 % constatée sur l'immobilier en 9 ans (des appartements vendus entre 2000 et 2200 €/m² sont afichés, aujourd'hui, à 4400 €/m² dans notre quartier... jusqu'à il y a quinze jours : cf. infra)

En effet, après avoir atteint un plafond dans le courant de l’année 2007, le marché immobilier se bloque progressivement, du fait d'une inadéquation des prix entre l’offre et la demande : les prix sont devenus trop élevés, au regard des moyens dont disposent les ménages et du rendement locatif que l'on peut espérer obtenir.

Cette tendance, qui a été aggravée par la crise économique et financière, a néanmoins commencé bien avant celle-ci, dès 2007, sans crier gare , et provient, à l’origine, de la conjonction de deux facteurs :

- un allongement inconsidéré de la durée de remboursement des emprunts, qui a conduit à un niveau de risque trop élevé pour les organismes prêteurs, aujourd’hui dans la tourmente,
- un plafonnement des loyers, lui-même consécutif au plafonnement des revenus moyens des ménages.

Le risque de moins value latente, conjugué au faible rendement du capital investi, consécutif au plafonnement des loyers, conduit les investisseurs à se détourner de l’immobilier, aggravant ainsi la tendance baissière.

Néanmoins, les choses sont en train de changer et la baisse commence à entrer dans les faits, sur le neuf, dans notre quartier et cela depuis le début du mois d'avril.

En effet, un nouveau projet vient d'être lancé à un prix unitaire de 3400 à 3700 €/m², soit quelque 20 % de baisse par rapport au programme voisin, cité supra, lancé il y a déjà plus de 8 mois.

La question est donc, aujourd'hui, de savoir s'il faut-il considérer que les prix vont se stabiliser à à ce niveau, ou bien se poursuivre. Les mois à venir nous le dirons...
Gabriel Arène

jeudi 5 février 2009

Déplacement de la clinique Rambot au Pont de l'Arc

J'ai su récemment qu'il y avait un problème au Pont de l'Arc suite au projet de clinique qui souhaite s'implanter au Montaiguet. Le CIQ du Pont de l'Arc s'oppose à ce projet.
Je n'avais guère d'opinion sur tout cela jusqu'à récemment, mais…
Lors d'un séjour à la Polyclinique (lieu par excellence où nous sommes un public "captif"), je me suis aperçue que la direction de cet établissement chargeait des membres du personnel d'aller dans les chambres des malades pour les inciter à signer une pétition de soutien pour que la clinique s'installe au Montaiguet. Avec des arguments comme "vous serez mieux accueillis" (et donc mieux soignés…), etc.
Cette façon de faire qui m'a fortement déplu m'a mis la puce à l'oreille. Dans les explications de l'aimable personne qui venait faire signer la pétition, on comprenait que la polyclinique avait acheté de grands terrains au Montaiguet avant même d'être sûre d'avoir l'autorisation d'y implanter son nouvel établissement. Je trouve ça bizarre. On nous a dit également qu'il suffisait d'une toute petite modification du POS, c'était pour ça qu'il fallait une pétition. Autre argument : tout le monde était d'accord, sauf le CIQ mais pff… les CIQ…
Avec tout ce que j'ai appris au CIQ des Granettes sur le PLU, le COS, etc., et sur les conséquences que certains choix peuvent avoir sur l'aménagement général de la ville, je me demande s'il ne faudrait pas un regard de tous les CIQ sur ce projet de clinique.
Imaginez que le Set Club fasse signer à toutes les personnes qui viennent se délasser là une pétition pour… je ne sais quoi, ça ferait du monde. Mais il me semble que ce n'est pas comme cela que ça doit marcher, il y a des lois et des règlements.
A ce sujet l'enquête publique est en cours jusqu'au 13 février.
Voilà, c'était quelques réflexions, comme si vous n'aviez pas assez de choses à faire…
Merci de m'avoir lue.
Laure Magrone

samedi 10 janvier 2009

N'hésitez pas nous faire part de vos commentaires et de vos humeurs

N'hésitez pas à insérer vos commentaires afin de nous faire part de vos problèmes ou de toute idée utile pour enrichir la vie du quartier, et de les faire partager avec vos les autres habitants du quartier.

Ce blog doit constituer un lieu d'échange, qui complète le site que le CIQ vient d'ouvrir (http://ciq-granettespeyblanc.org/) et qui n'est qu'un vitrine des actions entreprises et des problèmes qui se posent dans le quartier.

L'intérêt du blog étant son interactivité, vous pouvez poser vos questions et insérer vos commentaires, qui seront ainsi ouverts à tous.

Nous ferons notre possible pour répondre à vos attentes, tant que faire se peut et avec les moyens dont nous disposons.

Rappelons, en effet, que le CIQ n'est composé que de bénévoles dont la disponiblité est forcément limitée.

Si nécessaire, nous ferons remonter vos demandes vers les élus, afin que ceux-ci puissent leurs donner une réponse concrète.

Ce blog doit être, également, un lieu d'expression, qui peut suppléer au manque de diversité dans les modes d'expression sur notre belle ville d'Aix.

Le petit billet d'humeur que nous vous présentons ci-dessous et que la presse local n'a pas souhaité diffuser, en est l'illustration...

Le CIQ

Bon Roi René, reviens !

Triste tableau, que celui du haut du cours Mirabeau

La fière statue du Bon Roi René, homme de culture s’il en fut, semble ne pas apprécier.
Et il a de bonnes raisons !
En effet, à ses pieds, se vautre un enchevêtrement de planches et de ferraille tintinnabulante, accompagné d’une musique et de commentaire de supermarché…
Comment ne pas être quelque peu désolé par le spectacle qui nous est infligé sur l’ancien cours à carrosses, cher aux Aixois.
Nous avions déjà ces cabanes en bois, masquant et narguant les magnifiques hôtels particuliers.
Depuis quelques années, nous est infligé le spectacle de ce train de pacotille, affublé d’un nom du Far West nord américain, ainsi que ces nombreux manèges bouchant et bouclant la superbe perspective que le monde entier nous envie.
D’ailleurs, les visiteurs étrangers ne manquent pas de s’en offusquer et de s’étonner de cette régression et par le mercantilisme qui envahit notre si belle ville, à l’occasion des fêtes…

Gabriel Arène